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Le modèle CS (Cyclecar Sport) 1922 - 1925
Construit
parallèlement au modèle CC de 1922 à 1925 et destiné à la clientèle sportive en
raison de ses performances. C'est le modèle CC qui a servi de base avec les
modifications que nous allons découvrir. Le premier modèle présenté en 1922 au
prix de 11500 francs ne s'appelle pas encore CS mais CV, c'est un modèle de
transition équipé du moteur du CC dont la cylindrée a été portée à 980 cc avec
une carrosserie sport pointue en aluminium, c'est la première "pointe
Bordino" de la marque. C'est au salon d'octobre 1923 que le CS apparaît
sous sa forme définitive avec une cylindrée portée à 1004 cc. Plus lourd qu'un
CC, il dépasse la limite autorisée des 350 kg et il est classé en catégorie
voiturette. Les
carrosseries sont à deux places décalées, avec pointe "course" DUVAL
en tôle d'aluminium ou avec caisse en latté bois acajou vernis type
"bateau". Le pare-brise est soit d'un seul tenant inclinable comme
sur le CC, soit en deux parties en coupe-vent. Les ailes sont du type
"gouttière" ou du type "papillon" du plus gracieux effet. C'est
avec le modèle CS que l'on voit apparaître le célèbre croisillon placé devant
le radiateur et reliant les deux ailes avant. Une
commande manuelle placée sur le plancher aux pieds du passager permet d'ouvrir
le fond du pot d'échappement et de le transformer en échappement libre, ce qui
donne aux montées en régime un bruit de rugissement caractéristique. Le modèle
CS pouvait atteindre les 100 kilomètres heure. La
simplicité de sa mécanique, l'esthétique de ses carrosseries sport exécutées
pour l'usine par Duval ou par la Phocéenne et ses performances sportives
expliquent sa très large diffusion Numéros
de série des moteurs : de 20001 à 21400 Le moteur C'est
le même modèle de fonderie, avec les mêmes dimensions extérieures que le CC,
mais l'alésage est modifié et passe à 58 mm, portant la cylindrée à 1003 cc avec
une puissance réelle de 25 cv. L'arbre à cames est légèrement retaillé, la
levée des soupapes est moins rapide pour permettre un meilleur remplissage des
cylindres grâce à un temps d'ouverture plus long. L'avance à l'ouverture à
l'échappement passe de 83° à 82,8° ce qui permet une meilleure évacuation des
gaz. Le bloc de fonderie est modifié permettant la fixation d'un démarreur
électrique. Ce dernier est fixé à la partie antérieure de la patte avant droit
de fixation du moteur sur le châssis. Ce démarreur est fixé par trois goujons.
Le volant moteur porte une couronne dentée sur laquelle vient s'engrener le
pignon d'attaque du démarreur qui se déclenche par inertie. Le carter moteur
est nervuré à sa partie inférieure. Une génératrice est montée en série. Transmission Sur le
modèle CV le pont est celui du CC, mais à la fin de 1923 apparaît le nouveau
pont, du type banjo, toujours sans différentiel, mais avec cette fois deux demi
arbres de roues. Le corps du pont est identique au C4 mais les embouts de pont
qui supportent les flasques de freins sont différents. L'arbre de transmission
est en une seule pièce avec une prise pour le compteur de vitesse sur la partie
avant du tube de l'arbre de transmission. L'entraînement se fait à l'aide de
deux pignons à taille hélicoïdale, l'un en acier sur l'arbre de transmission et
l'autre en bronze, placés dans un petit carter en aluminium. Train avant et direction L’essieu
est en acier matricé de section en I et identique au C4. Le carrossage et le
pincement restent les mêmes. Le châssis C'est
exactement le même que celui du CC à une seule différence près : le porte à
faux arrière des deux longerons est légèrement plus long pour supporter la
pointe de la carrosserie. L'empattement
et les voies sont identiques à ceux du CC. Les freins Sur les
roues arrières uniquement, commandes et tambours identiques à ceux du CC. Les roues Elles
sont identiques au CC. Tableau de bord et accessoires Le
volant est à 4 branches souples, le tableau de bord est garni, en plus du
contacteur d'éclairage et de l'ampèremètre, d'une montre, d'un compteur de
vitesse totalisateur et d'un compte-tours. Une capote
est livrée avec la voiture, elle est repliée dans le coffre où l'on accède en
enlevant le siège du passager. Cette capote du type "parapluie" se
fixe à l'aide d'une armature également logée dans le coffre. Le cyclecar est
livré avec sa trousse d'outillage et roue de secours, manette d'échappement
libre au plancher, éclairage électrique de série, démarreur électrique
moyennant supplément. Le radiateur et la calandre sont démontables
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