![]() |
![]() |
![]() |
Le modèle CC (Abréviation de Cyclecar : Cycle Car) 1921 - 1925
Le
premier cyclecar Amilcar dessiné par Edmond Moyet est le type CC (Cycle Car), il
est présenté au salon de l'auto d'octobre 1921 au prix de 9200 francs. C'est
le modèle "Touriste", deux places aux sièges légèrement décalés,
carrosserie torpédo avec un pare brise inclinable. On accède aux places par une
porte située côté gauche. Sur le côté droit est fixée la roue de secours. La
forme arrière de la carrosserie est en "bec de canard". Les ailes
sont plates bordées par une rainure, rejointes entre l'avant et l'arrière par
un petit marche pied. Le
modèle "Touriste" est remplacé en 1923 par le modèle "Touriste
large" qui comme son nom l'indique est plus large et plus spacieux avec
une banquette. Durant
quatre années le modèle CC bénéficiera d'améliorations techniques avant sa
disparition en 1925. Avec moins de 350 kg entièrement carrossé (mais sans
dynamo, ni batterie, ni démarreur !) le CC est un cyclecar simple à entretenir,
robuste, économique (avec une consommation d'essence inférieure à 7 litres au
100 km) et une vitesse de pointe de 75 kilomètres heure avec deux personnes.
Toutes ces qualités contribuent rapidement à la renommée de la marque Amilcar. Numéros
de série des moteurs : de 1 à 5000 Le moteur Quand
on le connaît bien, il n'est pas compliqué. Il est d'une extrême simplicité et
plein d'astuces de conception. Examinons
un groupe nu : c'est un 4 cylindres monobloc, 55 x 95 d'une cylindrée de 903
cc, puissance fiscale de 6 CV, puissance réelle 17 CV à 2300 tours, (18 CV à
2500 tours pour le type CV). Régime
courant d'utilisation 2000 tours minute, la vitesse en prise directe à ce
régime est de 60 km/h. Ses
dimensions sont modeste : largeur 15 cm, longueur 30 cm, hauteur 43 cm. Complet
avec la boîte, il pèse 90 kg. Sur le
dessus du bloc on voit 4 orifices, ceux des cylindres qui ont 55 mm d'alésage.
On voit également les 8 ouvertures des sièges de soupapes de 25 mm de diamètre
ainsi que les trous destinés à la circulation de l'eau. Bien souvent le trou
d'eau, situé côté soupapes, entre les soupapes d'échappement des 2 et 3ème
cylindres est bouché par du calcaire. Il faut, lors du remontage, bien le
déboucher, au besoin à l'aide d'un foret, sinon, cette partie sera mal
refroidie, chauffera et vous grillerez autant de soupapes et de joints de
culasse que vous voudrez ! Sur la
face postérieure du moteur, un grand orifice rond sert à loger la flasque qui
porte le palier arrière du vilebrequin. Le diamètre de cette flasque est
légèrement supérieur à celui du vilebrequin et de cette façon on peut sortir
celui-ci sans difficultés. Sur la
face antérieure, trois orifices superposés. Le plus bas porte le palier avant
du vilebrequin, le second un peu décalé vers la gauche et au-dessus du
précédent porte le palier du pignon intermédiaire d'entraînement d'arbre à
cames et de la magnéto, et un supérieur supporte le palier avant de l'arbre à cames.
Sur cette face antérieure vient se fixer le carter de distribution, en fonte,
sur les premiers modèles, puis aluminium plus tard. Ce carter se termine en
avant par une partie allongée qui sert de support à l'axe de manivelle de mise
en route et de point d'appui du moteur sur la traverse avant. A la partie
supérieure de ce carter se trouve l'orifice par où passe le pignon
d'entraînement de la dynamo. A la
partie arrière du moteur, venues de fonderie avec ce bloc, les deux pattes de
fixation sur le châssis. Elles sont creuses et servent de réservoir d'huile
avant que cette huile ne soit distribuée aux bielles, nous verrons comment plus
loin. Sur la face postérieure de la patte droite, se fixe par deux goujons le
support de pédales d'embrayage et de frein. Sur le
côté soupapes, un orifice rectangulaire, fermé par un carter en aluminium,
gravé AMILCAR, par où l'on peut régler le jeu des soupapes (15/ 10 pour
l'admission et 20/ 10 pour l'échappement). Côté opposé, à l'angle avant, la
jauge d'huile qui sert également de reniflard et d'orifice de remplissage
d'huile du moteur. Retournez
le moteur. Un orifice rectangulaire béant occupe toute la surface du moteur,
par lequel on voit les orifices inférieurs des cylindres, chanfreinés assez obliquement
pour permettre l'introduction facile des pistons et de leurs segments, au
nombre de trois. On y voit aussi, sur un groupe complet, le vilebrequin qui
paraît bien grêle, ainsi que le tube de circulation d'huile, qui amène l'huile
de la patte de fixation arrière gauche au palier avant. Ce tube est percé de 4 trous qui distribuent
l'huile à chaque bielle. Et pour
fermer le tout, une plaque en aluminium, portant 4 cuvettes en tôle. Elles
servent à amasser l'huile que les bielles viennent y puiser à chaque rotation à
l'aide de cuillers placées à la partie inférieure de la tête de bielle. Retournez
à nouveau le moteur. Par dessus le groupe se trouve la culasse plate, en fonte,
dont l'étanchéité avec le groupe est assurée par un joint métallo-plastique. Le
vilebrequin, d'un diamètre de 35 mm, tourne sur deux paliers longs, garnis de
régule, celui d'arrière formant nous l'avons vu le plateau pour introduire le
vilebrequin dans le carter. C'est sur
ce palier arrière qui se règle le jeu latéral. Chaque
bielle porte un coussinet en bronze régulé qui embrasse la soie du vilebrequin.
L'axe du piston est introduit dans le pied de bielle où il est maintenu fixé
par un boulon. Cet axe oscille dans le piston. Les pistons sont en aluminium et
munis de trois segments, le supérieur dit "de feu", un
intermédiaire, dit "d'étanchéité" et un inférieur dit
"racleur". Le système de graissage Le
volant moteur baigne dans l'huile. Par l'adhérence due aux stries de sa
circonférence et la force centrifuge, il projette l'huile dans un réservoir qui
se trouve dans la patte de fixation arrière gauche d'où elle est distribuée à
la fois à la boîte de vitesses et au tube de circulation d'huile qui vient
alimenter les godets fixés sur le couvercle inférieur du carter. Dans ces
godets plongent les cuillers des bielles qui servent à leur graissage, et qui
par projection, lubrifient les parois des cylindres. Ce tube de circulation se
prolonge jusqu'à l'avant où il vient alimenter en huile les pignons de
distribution et le palier avant. La forme tronconique inclinée du carter avant
permet à l'excédent d'huile de retourner dans le carter moteur grâce à un
orifice prévu à cet effet. Comme les carters du moteur, de l'embrayage et de la
boîte de vitesses sont en communication par des orifices placés à leurs parties
inférieures, il y a toujours le même niveau d'huile dans ces trois organes. Le
volant ne fait que renouveler par la circulation qu'il provoque, l'huile qu'ils
contiennent en réserve. Et ce graissage nécessite seulement 3,5 litres d'huile
(dont 0,5 pour la boîte) ... Le
contrôle du niveau d'huile se fait par une jauge graduée fixée sur le côté
droit du moteur. La distribution Nous
avons vu qu'elle ne comporte que trois pignons à taille hélicoïdale, graissés
par l'huile venant du tube de circulation. Le calage de la distribution est
celui-ci -
Retard fermeture admission : 87 mm. -
Avance ouverture échappement : 83 mm. L'arbre
à cames est facilement démontable. Il commande les soupapes par l'intermédiaire
de leviers oscillants en touches de piano, supprimant ainsi tout effort latéral
risquant d'user prématurément les guides. Chaque soupape est munie à son
extrémité inférieure d'un écrou borgne sur lequel s'effectue la poussée et d'un
contre-écrou permettant le blocage après le réglage du jeu, qui nous l'avons vu
est de O,15 mm pour l'admission et de 0,20 pour l'échappement. Un simple ressort rappelle chaque soupape. Puisque
nous sommes avec le moteur, voyons comment se fixent magnéto et dynamo. La magnéto est à
avance fixe de 5,5 mm. Elle est placée sur le carter de distribution et
entraînée, par l’intermédiaire d’un joint souple, par le pignon placé entre le
pignon du bout de vilebrequin et le pignon de commande d'arbre à cames.
L'étanchéité au niveau du carter est assurée par une coupelle en tôle. Ce n'est
que sur les modèles suivants que l'entraînement de magnéto se fait par un joint
"Simms". La dynamo A
partir du salon de 1922 la dynamo n'est plus en option, elle est montée en série.
Elle porte claveté sur l'arbre de son induit un petit pignon destiné à
s'engrener dans celui qui commande l'arbre à cames. Sur la face dressée du
carter avant, à la partie supérieure, trois trous permettent de fixer la
dynamo, le boulon supérieur formant axe de pivotement, les deux autres se
déplaçant légèrement dans leurs trous pour permettre de bien régler
l'engrènement des pignons. La carburation Un
carburateur "SOLEX" en bronze à boisseau sur les premiers modèles,
puis ensuite à papillon, alimenté par gravité. Les trois carburateurs suivants
ont été montés successivement : Solex type 22 DH buse 14 gicleur principal 80 gicleur de ralenti 35 Solex type 26 MHG buse 15 gicleur principal 80 gicleur de ralenti 45 Solex type 26 FHG buse 16 gicleur principal 85 gicleur de ralenti 45 Le réservoir d'essence en charge placé
derrière la cloison pare-feu contient 19 litres, ce qui permet une autonomie de
plus de 200 km. Le refroidissement L'AMILCAR
type CC est équipée d'un radiateur de grande surface, fourni par Chausson ou
par Gallay à trois plans de tubes verticaux en cuivre. Ce radiateur possède une
grande capacité d'eau. La circulation de cette eau assurée par le principe du
thermosiphon assure un parfait refroidissement tant que le niveau d’eau est
suffisant pour maintenir un circuit complet. La
calandre est solidaire du radiateur, formant les boîtes à eau supérieures et
inférieures. Ces éléments seront démontables à partir de fin 1923. Transmission L'embrayage Logé dans
le carter de la boîte de vitesses, il est d'une simplicité rustique. Un disque
métallique solidaire du volant moteur est comprimé par des ressorts entre deux
disques également métalliques, qui eux sont solidaires de l'arbre primaire de
la boîte à l'aide d'un moyeu à emmanchement carré. Six ressorts, coulissant
dans l'épaisseur du volant assurent la solidarité des disques. Le
fonctionnement dans la même huile que celle du moteur procure à cet embrayage
une grande douceur de fonctionnement et le grand diamètre de ses surfaces de
contact une usure nulle, en même temps qu'une emprise énergique. Le
débrayage s'opère à l'aide d'une fourchette agissant sur une butée à billes
fixée sur le plateau qui commande l'écartement des deux disques. La tension des
ressorts d'embrayage, facilement accessibles par un simple démontage du
couvercle supérieur du carter, est réglable au moyen d'écrous goupillés. La boîte de vitesses Elle
est du type classique à 3 vitesses avant et une marche arrière. Il faut faire
des compliments à l'ingénieur qui l'a
conçue. Elle n'est pas fragile, bien étagée, un peu bruyante en seconde, mais
très souple à qui sait s'en servir, et l'on peut facilement, avec un peu
d'habitude rétrograder à bas régime, sans double débrayage. La commande se fait
au moyen d'un levier à rotule fixé sur le couvercle, attaquant deux coulisseaux
verrouillés par des billes. L'arbre des baladeurs est à 3 cannelures, il est
porté par un roulement à billes et centré à l'avant dans le pignon de commande
primaire. L'arbre
intermédiaire a tous ses pignons d'un seul morceau. Il tourne sur un axe
cémenté fixé au fond de la boîte. Le centrage exact de ces pignons limite le
bruit de fonctionnement. Comme ils sont très largement calculés et en excellent
acier, leur usure est pratiquement nulle. L'accouplement de transmission C'est
un simple joint de caoutchouc toilé appelé "joint Hardy", fixé par
une "tulipe" à deux trous côté boîte et par une seconde
"tulipe" à deux trous côté arbre de transmission. La tulipe de
l'arbre de transmission peut coulisser sur l'arbre pour faire le réglage de la
tension du disque de caoutchouc afin de se centrer sur la rotule fixée en bout
de l'arbre de sortie de boite. La transmission Le joint
souple de caoutchouc toilé fait office de cardan pour absorber les mouvements
de la suspension. La poussée est transmise par les ressorts et la réaction par
le tube qui enveloppe l'arbre de transmission. Le pont arrière Le pont
est constitué d'une pièce centrale
en fonte d'aluminium et de deux trompettes cylindriques vissées sur le corps de
pont d'un côté et portant les flasques de freins à l'autre extrémité. La pièce
centrale en forme de boîtier ovalaire renferme un couple conique à denture
droite en acier à haute résistance, formant un rapport de démultiplication de
14x6O. Le jeu d'attaque se règle au moyen de rondelles et l'engrènement de la
couronne est réglable au moyen d'un écrou. Un large couvercle en aluminium
recouvre le tout et permet un réglage facile des pignons. Traversant ce pont,
un arbre unique sur lequel est fixé au moyen d'une grosse clavette
"vélo" le porte couronne. Bien entendu, avec un pareil montage, il
n'y a pas de différentiel et en raison de l'étroitesse de la voie, l'usure des
pneumatiques est insignifiante. A
partir du salon de l'auto de 1923, ce pont est remplacé par un pont du type
Banjo sans différentiel (corps de pont et trompettes solidaires en tôle
emboutie), à deux demi arbres de roue et couronne portée sur un porte couronne
démontable, avec un couple conique à denture hélicoïdale de taille Gleason. Direction et train avant La
direction est à vis et secteur, contenue dans un petit boîtier en bronze, fixé sur
le longeron droit du châssis au moyen d'un gros axe qui sert de pivot pour
l'inclinaison du volant. Le jeu entre la vis et le secteur se règle au moyen
d'une bague excentrée que l'on tourne de la quantité désirée après avoir pris
soin de desserrer les vis de blocage situées sur le couvercle. Les butées se
règlent au moyen de cales de clinquant de 1/20e qu'il suffit d'enlever une à
une au fur et à mesure de l'usure. Cette direction est irréversible et d'une
grande précision. La commande des roues se fait par l'intermédiaire d'une barre
de direction et de biellettes à rotules. L'essieu
droit est formé d'une tôle pliée en "U" et armée d'une frette en
hêtre. Aux extrémités sont rivetés les portes fusées en acier forgé qui sont
légèrement inclinés, donnant un carrossage assez positif aux roues avant. Ce
carrossage est de 7,5 % et le pincement des roues est de 6 à 8 mm. A
partir du salon de 1924, le CC sera équipé de l'essieu matricé du CS. Le châssis Le châssis
est de forme trapézoïdale, ouvert à l'arrière, formé de deux longerons droits,
en fer en U, reliés par trois traverses. L'une à l'avant supporte l'avant du
moteur, la seconde au milieu empêche les déformations en vrille de l'ensemble,
la troisième renforcée à l'arrière du châssis, sur laquelle sont fixées les
lames de ressort arrière supporte le palonnier de freins. A noter
que ce châssis s'arrête bien en avant des roues arrières et que la caisse est
en grande partie en porte à faux, le pilote étant assis pratiquement au niveau
de cette traverse arrière. Le
châssis supporte la planche tablier sur laquelle est fixé le réservoir
d'essence de 19 litres et le moteur qui est fixé rigidement en trois points : à
l'avant par le nez du carter de distribution et à l'arrière par les deux pattes
du bloc en fonte qui se boulonnent sur les supports moteur rivetés des
longerons latéraux. Voie
avant : 1.10 m, voie arrière : 1.10 m, empattement : 2.316 m. Les freins Uniquement
sur les roues arrière. Chaque roue arrière porte un tambour d'acier
soigneusement nervuré pour assurer sa rigidité en même temps que son
refroidissement. Des mâchoires intérieures en aluminium garnies de Ferodo
viennent s'y appliquer au moment du freinage. Ces deux mâchoires
sont commandées par le palonnier fixé sur la traverse arrière du châssis. Ce
palonnier est relié à la fois à la pédale de frein et au levier de frein à
main. La manœuvre de l'un ou de l'autre de ces organes de commande assure un
freinage énergique et équilibré sur les deux roues. A signaler que la commande
de frein à main comporte une coulisse permettant de l'isoler lors du freinage à
pied seulement. Le réglage des freins s'opère d'une part au niveau du palonnier
à l'aide d'un écrou et d'un contre-écrou sur un filetage en bout de la tringle
rigide. Un second réglage peut se faire au niveau des tambours à l'aide d'un
écrou papillon auto bloquant, qui se visse sur un filetage de la tringle de
commande. Suspension Ce châssis
est suspendu par quatre ressorts demi-cantilever ne comportant aucune jumelle
d'articulation sujette à l'usure. Chaque ressort a une double lame maîtresse et
les ressorts arrières ont une contre lame avec étui de liaison rivé pour parer
aux ruptures possibles de lames maîtresses. Ces quatre ressorts sont disposés
obliquement par rapport à l'axe du châssis, pour combattre les risques de
flottement latéral. Leurs points d'attache sur les essieux sont d'ailleurs très
près des roues. Grâce à ces dispositions et à ses quatre amortisseurs à
friction, la voiture a une excellente tenue de route. Les roues Roues à
rayons métalliques de 40 rayons puis de 50 rayons à partir du salon de 1924. Elles
sont détachables selon le système Rudge à fines cannelures et sont équipées de
pneus de 700 x 80 puis de 710 x 90 à talon. Pression de gonflage = 3.5 kg
minimum. Il est
recommandé de maintenir de la graisse dans les cannelures pour faciliter le
démontage. Tableau de bord et accessoires Le
tableau de bord des premiers modèles ne comporte qu'un comodo d'éclairage. Par
la suite il sera garni d'un ampèremètre sur le comodo d'éclairage, d'une montre
et d'une lampe d'éclairage du tableau de bord. Le volant
est à 3 branches rigides. La voiture est livrée avec une capote avec sa housse
et une roue de secours (ce qui est inhabituel pour l'époque) ainsi qu'une
trousse d'outillage comprenant un jeu de clés et un lève ressorts de soupapes. L'éclairage
est monté en série, soit par acétylène où électrique. Mais il n'est plus
proposé qu'en version électrique à partir du salon 1922. L'alimentation se fait
par une génératrice qui débite 6 volts sous 10 ampères, de marque Blériot ou
Ducellier. Apparition également du démarrage électrique (en option) à partir de
la fin de l'année 1922.
|