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Naissance du cyclecarAu début des années vingt, la France sort péniblement de la guerre et l'industrie cherche de nouveaux débouchés. Parmi eux, l'automobile dont tous les français commencent à rêver. L'état donne un premier coup de pouce à l'idée de voiture populaire en créant par la loi de finances du 30 juillet 1920 la réglementation sur les « cyclecars » qui réduit à 100 francs la taxe annuelle de cette nouvelle catégorie de petites voitures, moins taxées que les véritables automobiles. Pour bénéficier de cette catégorie, un cyclecar doit répondre précisément à certains critères, en voici la définition officielle:
Cette
limite de poids ne concerne pas divers accessoires : lanternes ou phares, roue
de secours, démarreur, ..., et ne s'applique pas au poids des passagers !
Evolution du cyclecar
La fin de l'âge d'or du cyclecarUne nouvelle loi de finances en avril 1924 augmente l'impôt annuel du cyclecar de 100 à 120 francs et abaisse celui des voiturettes à 180 francs. C'est le déclin du cyclecar et les grandes marques font évoluer leurs modèles dans la catégorie voiturette pour éviter la contrainte de la limite de poids de 350kg. En 1925, la loi de finances supprime la catégorie cyclecar qui est rattachée au même régime fiscale que les autres automobiles. Amilcar et le cyclecarDés 1923, la chronique du cyclecar ne concerne plus Amilcar, dont tous les modèles du fait de l'augmentation du poids ne peuvent plus être considérés comme des cyclecar. La dénomination « cyclecar » restera longtemps dans le vocabulaire automobile des années vingt pour désigner familièrement un véhicule sportif et léger. |